Faire un don

Des Académiciens en Sorbonne

Un programme pour les lycéens

Depuis la rentrée 2024, l’Institut de France coordonne avec la région académique d’Île-de-France un cycle de conférences pour les lycéens. Ces conférences-débats réunissent des élèves et leurs professeurs autour d’un académicien dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne. Le programme annuel est composé de thèmes correspondant aux notions abordées dans les programmes des lycées généraux, technologiques et professionnels. Ce projet a été initié en 2020 par l’Académie des sciences morales et politiques.

L'Édito

Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.


Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous.

C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée.

Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »

le-edito

Toutes les conditions sont reunies pour poursuivre et reussir ce projet magnifique, grace a la volonte partagee et a la salutaire concorde de nos six entites (Academies et Institut).

À ma place, désormais, j’y concourrai de toute mon énergie, habité par la conviction que la culture et le savoir font prospérer l’unité, la force et la grandeur d’une nation.

Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.
Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous. C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée. Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »
xavior-darcos

Xavier Darcos, chancelier de
l’Institut de France 

Lorem ipsum dolor sit amet. Aenean commodo  dolor. Aenean massa. Cum sociis natoque penatibus and magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus.

Donec quam felis, ultricies nec, pellentesque eu, pretium quis, sem.Lorem ipsum dolor sit amet,  Cum sociis natoque penatibus and magnis dis parturient montes.

L'ACADÉMIE FRANÇAISE
L'ACADÉMIE DES BEAUX ARTS
L'ACADÉMIE DES SCIENCES
L'ACADÉMIE FRANÇAISE
L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS
ET BELLES LETTRES
L'ACADÉMIE DES SCIENCES
L'ACADÉMIE DES BEAUX ARTS
L'ACADÉMIE DES SCIENCES
MORALES ET POLITIQUES

Année scolaire 2024-2025

Du 9 octobre 2024 au 11 avril 2025

Les conférences sont ouvertes aux classes sur inscription via les services académiques d’Île-de-France.

Adresse : Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, 47 rue des Ecoles, 75005.

Horaires : 10h-12h.

Déroulé : La rencontre commence par une conférence de l’académicien puis les élèves ont la parole pour un long temps de questions et d’échange.

Mercredi 9 octobre 2024

A-t-on besoin d’hommes providentiels ?

Par Hervé Gaymard, membre de l’Académie des sciences morales et politiques

Hervé Gaymard est né le 31 mai 1960 à Bourg-Saint-Maurice (Savoie). Diplômé de l’Institut d’Études Politique de Paris (1980), il est également titulaire d’une licence de droit (Paris I Panthéon-Sorbonne, 1981) et a été élève de l’École Nationale d’Administration (1984-1986). D’abord administrateur civil au ministère de l’Économie et des Finances (1986-1990), il rejoint ensuite l’Ambassade de France au Caire pour travailler sur les questions économiques (1990-1992). Il est élu député en mai 1993, à 33 ans, pour représenter la deuxième circonscription de la Savoie. Élu jusqu’en juin 2017, il exerce en parallèle différentes responsabilités ministérielles : secrétaire d’État aux Finances (mai-novembre 1995), secrétaire d’État à la Santé et à la Sécurité Sociale (novembre 1995-juin 2 1997), ministre de l’Agriculture, de la Pêche et des Affaires Rurales (mai 2002- novembre 2004), ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (novembre 2004-février 2005). Élu conseiller général de la Savoie en mars 1994, il préside également le conseil général de la Savoie (1999-2002, puis à partir de mars 2008). Tout au long de sa carrière, Hervé Gaymard a enseigné au sein de divers établissements (Institut d’Études Politiques, préparation ENA). Il est en parallèle colonel de réserve, et préside la Fondation Charles de Gaulle. Hervé Gaymard est élu à l’Académie des sciences morales et politiques le 15 mars 2022, dans la section Générale, au fauteuil n°10 laissé vacant par le décès de Roger Etchegaray.

Même si le poids des facteurs économiques et sociaux a été mis en valeur par les historiens de l’École des Annales au milieu du XXème siècle, ainsi que le jeu des « forces profondes » dans les relations internationales, la figure du « grand homme » ou de « l’homme providentiel » reste centrale dans le récit historique français. D’abord parce qu’il est une figure incarnée, lisible par le plus grand nombre. Ensuite, car on peut estimer qu’il a, par son action, à certains moments précis, changé le cours de l’Histoire, en sachant mobiliser et mettre en mouvement des volontés et des énergies. Il convient de clarifier cette notion, particulièrement vivace en France, et l’illustrer par des exemples concrets, puisant dans les vies de femmes et d’hommes illustres.

Mardi 5 novembre 2024

Démocraties « illibérales »

Par Chantal Delsol, membre de l’Académie des sciences morales et politiques

Contact

scolaires@institutdefrance.fr

Retour en haut